วันพุธที่ ๑๒ มีนาคม พ.ศ. ๒๕๕๑

Histoire Japon


La légende rapporte que le Japon fut fondé au VIIe siècle av. J.-C. par l’empereur Jimmu. Le système d’écriture chinois, ainsi que le bouddhisme furent introduits durant les Ve et VIe siècles par les moines bouddhistes chinois et coréens, initiant une longue période d’influence culturelle chinoise. Les empereurs étaient les dirigeants symboliques, alors que le véritable pouvoir était le plus souvent tenu par les puissants nobles de la Cour, régents ou shogun (général en chef des armées).
À partir du
XVIe siècle, des commerçants venus du Portugal, d’Espagne, des Pays-Bas et d’Angleterre débarquèrent au Japon avec des missionnaires chrétiens. Pendant la première partie du XVIIe siècle, le shogunat craignit que ces missionnaires fussent la source de périls analogues à ceux que subirent ses voisins (telles les prémices d’une conquête militaire par les puissances européennes ou un anéantissement total, pareil à celui que subit le royaume tibétain de Gugé en 1630 suite à l'accueil bienveillant de missionnaires chrétiens par son roi, accueil provoquant l'invasion du Ladakh par son voisin rival, qui profita de l'agitation engendrée par la colère des autorités bouddhistes contre la menace de la perte de leur monopole religieux et de leur influence); aussi la religion chrétienne fut formellement interdite en 1635 sous peine de mort sous la torture. Puis, en 1639, le Japon cessa toute relation avec l’étranger, à l'exception de certains contacts restreints avec des marchands chinois et hollandais à Nagasaki (長崎), précisément sur l’île de Dejima (出島).
Cet isolement volontaire de deux siècles dura jusqu’à ce que les
États-Unis, avec le commodore Matthew Perry, forcent le Japon à s’ouvrir à l’Occident par la politique de la canonnière en signant la Convention de Kanagawa en 1854 après le pilonnage des ports japonais.
En seulement quelques années, le renouement de contacts intensifs avec l’Occident transforma profondément la
société japonaise. Le shogunat fut forcé de démissionner et l’Empereur fut remis au pouvoir.
La
restauration Meiji de 1868 initia de nombreuses réformes. Le système de type féodal et les samouraï furent officiellement abolis et de nombreuses institutions occidentales furent adoptées. De nouveaux systèmes juridiques et de gouvernement ainsi que d’importantes réformes économiques, sociales et militaires transformèrent le Japon en une puissance régionale. Ces mutations donnèrent naissance à une forte ambition qui se transforma en guerre contre la Chine (1895) et contre la Russie (1905), dans laquelle le Japon gagna la Corée, Taiwan et d’autres territoires.
L’expansionnisme militaire du Japon avait débuté dès le début du
XXe siècle avec l’annexion de la Corée en 1910. Il prit de l'ampleur au cours de l’ère Shôwa avec l’invasion de la Mandchourie en 1931 puis des provinces du nord de la Chine. En 1937, l'empire se lança dans une invasion à grande ampleur de la Chine qui débuta avec le Bombardement stratégique de Shanghai et de Guangzhou, entraînant une résolution de blâme de la Société des nations à l’encontre du Japon mais surtout un écrasement du Kuomingtan. Plus de deux cent mille civils chinois furent exterminés lors du massacre de Nankin (Nanjing) par l'armée impériale japonaise.
L’
attaque de Pearl Harbor dans l’archipel d’Hawaii en 1941, visant à détruire toute la flotte de guerre américaine, engagea l'Empire dans la Seconde Guerre mondiale. Le Japon agrandit dès lors encore son emprise jusqu'à occuper la Birmanie, la Thaîlande, Hong-Kong, Singapour, l'Indonésie, la Nouvelle-Guinée et l'essentiel des îles du Pacifique. Ce gigantesque empire militaire, appelé officiellement Sphère de coprospérité de la grande Asie orientale, était destiné à servir de réservoir de matières premières. L'occupation de ces territoires fut marquée par d'innombrables exactions à l'encontre des populations d'Extrême-Orient, crimes pour lesquels les pays voisins du Japon demandent toujours des excuses ou réparations aujourd'hui.
L'
empereur Showa procéda finalement à la reddition de l'empire du Japon le 15 août 1945 après les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki et l'invasion soviétique du Manchukuo. Le traité de paix avec la Russie est toujours en négociation, en règlement du problème des îles Kouriles du sud, occupées par cette dernière depuis la fin du conflit.
Le Japon dévasté après-guerre, et occupé par les troupes du gouverneur de guerre Mac Arthur, confiné à l’archipel, resta sous la tutelle des
États-Unis jusqu’en 1951 (traité de San Francisco). Ceux-ci imposèrent une nouvelle constitution, plus démocratique, et fournirent une aide financière qui encouragea le renouveau du pays.
L’économie se rétablit rapidement et permit le retour de la prospérité dans l'archipel suite aux Jeux Olympiques de Tokyo et au lancement du Shinkansen en 1964.
Depuis les années 50 jusqu'aux années 80, le Japon connaît une
apogée culturelle et pour le moins économique et une formidable croissance. Toutefois, ce « miracle économique » prend fin au début des années 1990, date à laquelle la bulle spéculative japonaise éclate.

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