วันพุธที่ ๒๓ เมษายน พ.ศ. ๒๕๕๑

Café





Le café fait référence soit aux graines du caféier, un arbuste du genre Coffea, soit à la boisson chaude psychoactive obtenue à partir de ces graines. Il désigne aussi son lieu de consommation, le café ou bar ou bistro.
La culture du café est très développée dans de nombreux pays tropicaux, dans des plantations qui cultivent pour les marchés d'exportation. Le café est une des principales denrées d'origine agricole échangées sur les marchés internationaux, et souvent une contribution majeure aux exportations des régions productrices. Le café est, après le pétrole, le premier bien échangé dans le monde.






Histoire






Origine en Éthiopie et Arabie [modifier]

Café en Palestine vers 1900Carte stéréoscopique de la Keystone View Company
Le caféier est probablement originaire d'
Éthiopie, dans la province de Kaffa, mais la question n'est pas absolument tranchée. La légende la plus répandue veut qu'un berger d'Abyssinie (actuelle Éthiopie), Kaldi, ait remarqué l'effet tonifiant de cet arbuste sur les chèvres qui en avaient consommé. Sa culture se répand d'abord dans l'Arabie voisine, où sa popularité a très certainement profité de la prohibition de l'alcool par l'islam. Il est alors appelé K'hawah, qui signifie revigorant. Les données archéologiques disponibles aujourd’hui suggèrent que le café n’aurait pas été « domestiqué » avant le XVe siècle : le processus d'élaboration de la boisson, long et complexe, explique peut-être la découverte tardive des vertus des graines de caféier, au premier abord peu attractives. Des découvertes récentes (1996) d’une équipe archéologique britannique, qui restent à confirmer, laissent entrevoir la possibilité d’une consommation ayant commencé dès le XIIe siècle, en Arabie.

Expansion dans le monde musulman [modifier]
Les effets du café étaient tels qu'il fut interdit à l'appel d'imams orthodoxes et conservateurs à
la Mecque en 1511 et au Caire en 1532, mais la popularité du produit, en particulier auprès des intellectuels, poussa les autorités à annuler le décret. En 1583, un médecin allemand de retour d'un voyage de dix ans au Moyen-Orient, Léonard Rauwolf, fut le premier Occidental à décrire le breuvage : « une boisson aussi noire que l'encre, utile contre de nombreux maux, en particulier les maux d'estomac. Ses consommateurs en prennent le matin, sans se dissimuler, dans une coupe en porcelaine qui passe de l'un à l'autre et où chacun prend une rasade sonore. Elle est composée d'eau et du fruit d'un arbuste appelé bunnu »[5]. Ces commentaires attirent l'attention de marchands, que l'expérience du commerce des épices a rendu sensibles à ce genre d'informations.

Une menace pour l’ordre public ? [modifier]

Un marchand de café ambulant au XVIIIe siècle.
Au
XVe siècle, les musulmans introduisent le café en Perse, Égypte, Afrique du Nord et en Turquie, où le premier café, Kiva Han, ouvre en 1475 à Constantinople (actuellement Istanbul). L'engouement est tel qu'une loi turque de l'époque sur le divorce précise qu'une femme peut divorcer de son époux si celui-ci ne parvient pas à lui fournir une dose quotidienne de café.
À la Mecque, le 20 juin 1511, le pacha Khair Bey remarqua un groupe d’hommes buvant du café. Il remarqua ses qualités particulières et rassembla un groupe de lettrés et de juristes pour décider si la boisson était conforme au Coran, qui interdit toute forme d’intoxication. Comme le remarque Antony Wild, il est facile d’oublier que le café est une drogue puissante, dont l’introduction a nécessité un consensus culturel, mais certainement pas médical en Occident. Aussi, de houleux débats accompagnèrent le début de l’introduction du café dans le monde islamique.
En 1511, Khair Bey fait fermer tous les cafés et mène une campagne de désinformation contre les méfaits du café lorsqu'il apprend que les critiques contre son pouvoir émaneraient toutes de buveurs de café. La fermeture des cafés provoque des révoltes, ce qui incite le gouverneur d'Égypte à annuler l'interdiction. La consommation de café peut alors poursuivre son essor. On dénombre un millier de cafés au
Caire en 1630. Une telle interdiction sera rencontrée à nouveau en Europe après l'ouverture des cafés et, étrangement, pour les mêmes raisons, à croire que la prise de café développe l'esprit critique, probablement en favorisant les échanges intellectuels entre consommateurs.
Le café arrive en Europe aux alentours de 1600 par les marchands vénitiens. On conseille au pape
Clément VIII d'interdire le café car il représente une menace d'infidèles. Après l'avoir goûté, ce dernier baptise au contraire la nouvelle boisson, déclarant que laisser aux seuls infidèles le plaisir de cette boisson serait dommage. Le café est très vite prisé des moines pour les mêmes raisons qu'il l'est des imams : il permet de veiller longtemps et de garder l'esprit clair. Les musulmans, jaloux de leurs plants de Coffea arabica, interdisent leur exportation. En 1650, un pèlerin musulman, Baba Budan[6] parvient à ramener sept plants en Inde, qu'il plante à Mysore et dont les descendants subsistent encore aujourd'hui.

Introduction en Europe et dans le Nouveau Monde [modifier]

La buveuse de café (1888)Huile sur toile de Ivana Kobilca (1861-1926), Musée national de Ljubljana
Vers les années 1650, le café commence à être importé et consommé en Angleterre, et des cafés ouvrent à Oxford et à Londres. Les cafés deviennent des lieux où les idées libérales naissent, de par leur fréquentation par des philosophes et lettrés. Les pamphlets et libelles sont distribués dans les cafés. En 1676, cette agitation incite en Angleterre le procureur du Roi à ordonner la fermeture des cafés, citant des crimes de lèse-majesté contre le roi Charles II et le royaume. Les réactions sont telles que l'édit de fermeture doit être révoqué. Les flux d'idées alimentées par le café modifieront profondément le Royaume-Uni. On y compte plus de deux mille cafés en 1700. La célèbre compagnie d'assurance Lloyd's [7] est à l'origine un café fondé en 1688.
En
1670, le premier café ouvre à Berlin. À Paris, le café Procope est le premier à ouvrir dans cette ville et, en 1686, on y invente une nouvelle manière de le préparer : en faisant percoler de l'eau chaude dans le café retenu par un filtre. L'histoire des célèbres cafés de Vienne commence avec la bataille de Vienne de 1683. Des Turcs défaits, l'on saisit des sacs de fèves vertes qui se révèlent être du café. Au milieu du XVIIIe siècle, chaque ville d'Europe possède des cafés, et, en 1732, Jean-Sébastien Bach compose une ode au café.

Boston Tea Party, 1773
Le café traverse l'Atlantique en
1689 avec l'ouverture du premier établissement à Boston. La boisson gagne en popularité et obtient le rang de boisson nationale après que les rebelles jettent à la mer le thé surtaxé par la couronne britannique au cours de la Boston Tea Party. Cette opération coup de main est préparée dans le café du Dragon Vert.
Le café commence à être cultivé dans les colonies anglaises, en particulier à
Ceylan, mais les plantations sont ravagées par une maladie et sont finalement remplacées par des plantations de thé. Les Hollandais le font cultiver en Indonésie.
En
1714, le capitaine d'infanterie français Gabriel Mathieu de Clieu dérobe une bouture d'un plant offert par la Hollande à Louis XIV et conservé dans les serres royales pour le planter sur les pentes de la Montagne Pelée en Martinique et à Saint Domingue. Cinquante ans plus tard, on dénombre 19 millions de plants en Martinique.
La première plantation au
Brésil est établie en 1727 par Francisco de Mello Palheta. Son industrie dépend de la pratique de l'esclavage qui est aboli en 1888.



วันพุธที่ ๙ เมษายน พ.ศ. ๒๕๕๑

History strawberry


The Garden strawberry (Fragaria ×ananassa and related cultivars) is the most common variety of strawberry cultivated worldwide. Like other species of Fragaria (strawberries), it belongs to the family Rosaceae; its fruit is more technically known as an accessory fruit, in that the fleshy part is derived not from the plant's ovaries (achenes) but from the peg at the bottom of the bowl-shaped hypanthium that holds the ovaries.
The Garden Strawberry was first bred in Europe in the early
18th century, and represents the accidental cross of Fragaria virginiana from eastern North America, which was noted for its fine flavor, and Fragaria chiloensis from Chile and noted for its large size.
Cultivars of Fragaria ×ananassa have replaced in commercial production the
Woodland Strawberry, which was the first strawberry species cultivated in the early 17th century.The typical cultivated strawberry comes from the Americas, and is a hybrid of the North America F. virginiana and the South American F. chiloensis, developed in the early 18th century. Interestingly, the crossbreeding was done in Europe to correct a mistake; the European horticulturists had only brought female South American plants, and were forced to cross them with the North American variety in order to get fruit and seeds. The name Fragaria comes from "fragans", meaning odorous, referring to the perfumed flesh of the fruit. Madam Tallien, a great figure of the French Revolution, who was nicknamed Our Lady of Thermidor, used to take baths full of strawberries to keep the full radiance of her skin. Fontenelle, centenarian writer and gourmet of the 18th century, considered his long life was due to the strawberries he used to eat. Though originally from the New World, strawberries were considered poisonous in Argentina until the mid-nineteenth century.
Popular etymology has it that the name "straw" berry comes from gardeners' practice of mulching strawberries with straw to protect the fruits from rot (a pseudoetymology that can be found in non-linguistic sources such as the Old Farmer's Almanac 2005).
There is an alternative, albeit equally implausible, theory that the name derives from the Anglo-Saxon verb for "strew" (meaning to spread around) which was streabergen (Strea means "strew" and Bergen means "berry" or "fruit") and thence to streberie, straiberie, strauberie, straubery, strauberry, and finally, "strawberry", the word which we use today. The name might have come from the fact that the fruit and various runners appear "strewn" along the ground. However, there is no evidence that the Anglo-Saxons ever grew strawberries, and even less that they knew of this practice, as strawberries are originally from the Americas.