วันพุธที่ ๑๓ สิงหาคม พ.ศ. ๒๕๕๑

Fête des mères


Histoire
Les premières traces de célébration en l'honneur des mères sont présentes dans la Grèce antique lors des cérémonies printanières en l'honneur de Rhéa (ou Cybèle), la Grande mère des dieux. Ce culte était célébré aux Ides de Mars dans toute l'Asie mineure :
La Grèce antique fêtait au printemps la déesse
Rhéa, mère de Zeus et de ses frères et sœurs
Une
fête religieuse romaine célébrait les matrones le 1er mars, lors des Matronalia
Au
XVe siècle, les Anglais fêtaient le Mothering Sunday, d'abord au début du carême puis le quatrième dimanche du printemps
1908 : les États-Unis instaurent le Mother's Day, en souvenir de la mère de l'institutrice Anna Jarvis
1914 : le Royaume-Uni l'adopte à son tour
1932 : l'Allemagne l'officialise
Belgique, Danemark, Finlande, Italie, Turquie, Australie suivent
France
1806 : Napoléon tente de relancer la fécondité et, prône les vertus de la famille lors de fêtes
1918 : Lyon célèbre la Journée des mères en hommage aux mères et aux épouses qui ont perdu leurs fils et leur mari
1920 : Fête des mères de familles nombreuses[1]
1929 : le gouvernement officialise cette Journée des mères
1941 : le régime de Vichy inscrit la Fête des mères au calendrier
1950 : la loi n° 50-577 du 24 mai 1950, publiée dans le Journal officiel du 25 mai 1950, fixe la fête des mères au dernier dimanche de mai. Ces dispositions ont été intégrées en 1956 au Code de l'action sociale et des familles. L'article R. 215-1 prévoit que « Chaque année, la République française rend officiellement hommage aux mères, au cours d’une journée consacrée à la célébration de la "Fête des mères" »[2]. L'article D. 215-2 du même code ajoute que « La fête des mères est fixée au dernier dimanche de mai. Si cette date coïncide avec celle de la Pentecôte, la fête des mères a lieu le premier dimanche de juin »[3].

วันศุกร์ที่ ๘ สิงหาคม พ.ศ. ๒๕๕๑

Jeux olympiques


Les Jeux olympiques (appelés aussi les JO ou les Jeux; en grec ancien Οἱ Ὀλυμπιακοὶ ἀγῶνες [hoi Olympiakoí agônes]) sont un ensemble de compétitions sportives mondiales organisées tous les quatre ans (une olympiade est une période de quatre ans).
Originellement tenus dans la
Grèce antique (voir Jeux olympiques antiques), ils ont été remis au goût de l'époque et réintroduits par le baron Pierre de Coubertin à la fin du XIXe siècle. Les Jeux olympiques modernes ont lieu depuis 1896 tous les quatre ans, hormis lors des deux guerres mondiales.
Les Jeux olympiques modernes comprennent deux compétitions :
Les
Jeux olympiques d'été depuis 1896
Les
Jeux olympiques d'hiver depuis 1924, tenus d'abord la même année que les Jeux olympiques d'été jusqu'en 1992, puis décalés de deux ans depuis 1994



Les Jeux olympiques antiques


De nombreux mythes entourent l'origine des Jeux olympiques antiques. L'une raconte qu'Héraclès construisit le stade olympique ainsi que les bâtiments alentours en l'honneur de son père Zeus, après avoir accompli ses douze travaux. Il aurait parcouru 600 pas et nommé cette distance un stade, ce qui devait plus tard devenir une unité de longueur équivalente à environ 192 mètres.
Les premiers Jeux olympiques sont réputés avoir pris place en
776 av. J.-C. sur l'initiative d'Iphitos, roi d'Élide. Cette année marque le début du calendrier olympique, selon lequel les années sont regroupées en olympiades. C’est également l'an 1 du calendrier grec adopté en 260 av. J.-C. Toutefois, il est probable que les Jeux aient été encore plus anciens, compte-tenu de l'abondance des offrandes de l'époque géométrique retrouvées à Olympie. Dès lors, les Jeux gagnèrent en importance dans toute la Grèce antique, mais il existe près de 300 réunions sportives du même type, les agônes. Les Jeux olympiques sont les plus prestigieux avec les Jeux pythiques, les Jeux néméens, les Panathénées et les Jeux Isthmiques.
Le programme des compétitions comprend des épreuves
hippiques (chars à deux ou quatre chevaux) et des épreuves gymniques (course à pied sur plusieurs distances, lancer du disque, saut en longueur, lancer du javelot, pentathlon[1], lutte, pugilat et pancrace). Disque, longueur et javelot ne donnent pas de titre olympique mais font partie des cinq épreuves du pentathlon avec la course du stade et la lutte[2].
Coroebos ouvre le palmarès olympique officiel en remportant la course pédestre du stade en 776 av. J.-C.[3]. Parmi les autres principaux athlètes Grecs des Jeux antiques, citons notamment Milon de Crotone (lutte, VIe siècle av. J.-C.), Diagoras de Rhodes (boxe, Ve siècle av. J.-C.), Polydamas de Skotoussa (pancrace, VIe siècle av. J.-C.), Léonidas de Rhodes (course, IIe siècle av. J.-C) et Melankomas de Caria (boxe, 1er siècle ap. J.-C.).
À partir de la septième olympiade (
752 av. J.-C.), le champion olympique reçoit une couronne d’olivier sauvage, un ruban de laine rouge, la tænia, et une branche de palmier. Le Messénien Daikles est le premier champion olympique honoré ainsi.
Réservés d'abord aux seuls citoyens masculins Grecs, les Jeux génèrent une trêve olympique. Toutes les guerres en cours doivent être suspendues pour permettre la tenue des Jeux entre cités rivales. La portée d'un titre olympique est considérable. Les champions sont d'authentiques héros populaires et sont couverts de cadeaux et d'honneurs à leur retour dans leur cité. Ils sont de plus pleinement professionnels
[4] depuis le Ve siècle av. J.-C. et peuvent changer de cité dont ils défendent les couleurs. Ces véritables transferts provoquent souvent des troubles, parfois importants, dans la cité « trahie ». On peut ainsi citer le cas de Astylos de Crotone (6 titres olympiques), qui passe de Crotone à Syracuse en 484 av. J.-C. provoquant de graves troubles à Crotone.

Discobole Lancellotti, copie romaine, vers 120 ap. J.-C., palais Massimo alle Terme
Un serment olympique en quatorze points régit l'organisation des Jeux depuis 338 av. J.-C.[5]. Le 10e point concerne les cas de tricheries qui sont nombreux et durement sanctionnés.
I. Être sujet hellène libre, ni esclave, ni métèque.
II. N'être ni repris de justice, ni d’une moralité douteuse.
III. S’inscrire à l’avance au stage d’un mois du gymnase d’Ellis.
IV. Tout retardataire sera hors concours.
V. Interdiction aux femmes mariées d’assister aux jeux ou de se montrer dans l’Altis sous peine d’être précipitées du rocher du Typaion.
VI. Pendant les exercices, les maîtres (entraîneurs) des athlètes devront être parqués et nus.
VII. Défense de tuer son adversaire ou de chercher à le tuer.
VIII. Défense de le pousser hors des limites.
IX. Défense de l’intimider.
X. Toute corruption d’arbitre ou d’adversaire sera punie du fouet.
XI. Tout concurrent contre lequel ne se présentera pas l’adversaire désigné sera déclaré vainqueur.
XII. Défense aux concurrents de manifester contre le public ou contre les juges.
XIII. Tout concurrent mécontent d'une décision peut en appeler au Sénat contre les arbitres : ceux-ci seront punis ou leur décision annulée si elle est jugée erronée.
XIV. Sera hors concours tout membre du Collège des Juges.
Suite à l'invasion romaine, les Jeux s'ouvrent aux non-Grecs. Le prestige des Jeux est tel que plusieurs empereurs y prennent part. Sur les conseils de l'évêque de
Milan (Ambroise), l'empereur Théodose Ier interdit les Jeux en 393-394 en raison de leur caractère païen.